vendredi 11 août 2017

27 mai 2017

Pour notre première journée complète à Porto, on décide de se diriger en fait de l'autre côté du pont, à Vila Nova de Gaia pour aller visiter des maisons de porto et évidemment, déguster du porto.

On débute par une petite dégustation à la maison Noval, sur la terrasse avec vue sur la ville de Porto, avant de se diriger chez la maison Calem pour une visite guidée et dégustation. Jusque là, j'ignorais à quel point je ne connaissais rien au porto!

En fait, le raisin qui produit le porto que l'on connaît grandit dans les vignes de la Vallée du Douro d'où l'on venait juste avant d'arriver à Porto! Une fois les raisins matures, ils sont pressés et le porto est produit, puis emmené à Vila Nova de Gaia pour être vieillit dans les maisons de porto. Donc finalement, le nom Porto n'a absolument aucun rapport, car la ville n'est nullement impliquée dans la production de ce vin fortifié, c'est seulement le Douro et Gaia qui le sont. Par contre, l'origine du Porto explique un peu pourquoi on lui donne ce nom. Avant de raconter la petite histoire du porto, le guide nous a fait remarquer que les caractéristiques qui nous viennent en tête pour décrire le porto sont généralement « sucré » et « fort », ce qui est peu commun avec l'alcool car puisque le sucre fermente et devient de l'alcool, normalement plus un produit alcoolisé est sucré, moins il contient d'alcool et vice versa. Pourquoi alors le porto est-il les deux à la fois ?

Durant la guerre entre la France et l'Angleterre, le Portugal est devenu l'un des plus grand importateurs de vin en Angleterre, ce qui est très logique géographiquement lorsque l'on regarde la distance qui sépare les deux pays. Or, le vin fermentait en chemin et souvent n'était plus buvable une fois rendu en Angleterre. Pour remédier à ça et faire cesser la fermentation, le porto était vieillit 5 jours puis du brandy était ajouté pour faire cesser la fermentation, donc beaucoup de sucres étaient encore dans le porto, puis avec l'ajout du brandy, le produit final devenait très fort en alcool. D'où la naissance du Porto. D'ailleurs, la ville de Porto étant en face de Vila nova de Gaia, quand on met « Porto » et « Gaia » ensemble, on obtient l'origine du nom « Portugal ».

Enfin bref, pour revenir à notre époque, le porto est vieillit en barils, qui sont parfois relativement petits ou encore assez gigantesques. De plus, la grosseur du baril amène une différence quant à l'appellation du porto. Au début, ils sont tous des ruby, donc plus légers et fruités et similaires au vin. Les portos transférés dans de gros barils demeurent des ruby, tandis que ceux qui sont mis dans de plus petits barils deviendront des tawny, qui ont un goût souvent plus caramélisé et vieillit. Un baril peut contenir en moyenne 550 litres, et les très gros peuvent en contenir jusqu'à 58 000 litres! Ça en fait du porto ça! D'ailleurs, certaines personnes sont décédées dans le passé en entrant dans de gigantesques barils pour les nettoyer. Le taux d'alcool et la circulation d'air restreinte les rendait ivre, puis ils sombraient et se noyaient dans le porto. Donc pour éviter le tout, ils demandaient aux gens qui nettoyaient les barils de chanter, et s'ils cessaient de chanter alors quelqu'un venait pour les aider. Et puis quant au fameux porto blanc, il est mit dans un baril de métal.

Ensuite quant au vieillissement des portos, cela se fait également différemment selon le type de porto. Le ruby dans les gros barils peut devenir un « vintage », donc il reste seulement deux ans dans le baril puis est transféré dans une bouteille et continuera de vieillir à l'intérieur grâce au bouchon de liège complet. On doit le laisser dans la bouteille au moins dix ans, puis lorsqu'on ouvre la bouteille il doit être bu en une ou deux journées car sinon il sera ruiné. Ce qu'on appelle les late vintage bottled, c'est qu'ils sont restés plus longtemps dans le baril avant d'être embouteillés. Quant aux tawny, ils restent un minimum de 7 ans dans le baril, possiblement plus, avant d'être embouteillés. Ils ne vieilliront toutefois pas dans la bouteille et il est recommandé de le consommer dans l'année de l'embouteillage. Le bouchon quant à lui est le typique que l'on connait, soit mi-plastique mi-liège. Une fois ouverte, une bouteille peut demeurer bonne pendant 6 à 9 mois si bien conservée. Un vieux tawny pour une année particulière sera désigné sous l'appellation « Colheita ».

J'ai également appris que chaque année n'est pas du tout comme la précédente pour le porto et donc, certaines sont beaucoup mieux que d'autres. Notamment, l'année 1988 fut terrible pour le porto et donc il n'y avait pas de Colheita disponible pour cette année là qui fut particulièrement catastrophique pour le raisin. Pas de bouteille pour moi alors! 2011 était une des bonnes dernières années.

Quant aux barils, une fois qu'ils sont vides, ils sont envoyés en Écosse pour être utilisés pour faire vieillir du whisky, puis lorsque c'est terminé à son tour, ils sont envoyés en Jamaïque pour faire vieillir le rhum. Comme quoi rien ne se perd!

 Ensuite, nous sommes allés à la terrasse Porto Cruz, l'une des plus belles terrasses de la ville selon moi. Elle se trouve sur le toit de la maison de porto et offre un bar et restaurant avec vue sur la ville de porto. En plus, tout est excellent est très peu cher! Nous y sommes même retournés le lendemain.

Pour souper, nous sommes allés au restaurant Bacalhau... dont la spécialité est.... le bacalhau. J'ai pris une morue sur un lit de patates. Ça sonne un peu bizarre mais c'est divin! Eric lui a pris un riz crémeux aux ... LANGUES de morue ainsi que des morceaux de morue frites. On était un peu surpris des langues de morues et on pensait que le terme s'était perdu dans la traduction et qu'on mangeait en fait n'importe quel autre morceau de morue, mais il s'avère que non non, nous mangions bel et bien la langue de morue. Comme quoi rien ne se perd!

jeudi 27 juillet 2017

26 mai 2017

Dernier réveil dans la Vallée du Douro dont on ne se tanne pas des paysages! On profite d'un petit déjeuner de style buffet (fromages, viandes froides et patisseries comme à l'habitude) avec vue sur la rivière avant de quitter ce petit coin de paix. Toute cette détente a disparue assez rapidement puisqu'en quittant l'hôtel, le GPS nous a fait bifurquer de la route principale pour prendre un « raccourci » par le village qui impliquait en fait de monter une pente assez abrupte qui tourne en même temps, du genre qui rappelle les routes du Costa Rica... Disons qu'Eric a manqué un peu de couleurs pendant ces quelques minutes où nous avons du aller en hauteur par le biais de ces magnifiques petites routes étroites!!!!

Direction aéroport où nous troquons la voiture pour le transport en commun. Nous nous rendons à notre dernier arrêt du voyage, la fameuse ville de Porto. Une fois arrivés, déception monstre! Porto semble de loin être le stop le moins intéressant de notre voyage!!! D'abord, on meurt de faim et rien ne semble intéressant (à mon goût en tout cas) et je repense à tout ce que nous n'avons pas eu la chance de manger à Lisbonne! Nous marchons un peu, nous rendons jusqu'au bas de la ville, car oui, Porto est elle aussi à flanc de montagne et se déplacer implique nécessairement de monter ou de descendre. On remonte, pour se rendre à un marché dont j'avais entendu parler et qui est apparemment spectaculaire, alors je m'attends à quelque chose de similaire à Barcelone... Horreur, c'est miteux, il n'y a pas grand chose, tout est moche et à moitié vide. Mais pourquoi dont sommes-nous venus à Porto??! Nous redescendons près de notre hôtel, un peu misérables de penser que nous avons trois jours à passer ici. Nous optons finalement pour une place à sandwich qui semble correcte, mangeons notre repas et retournons faire la sieste à notre appartement, un peu miteux.

Je profite de la mention de l'appartement pour souligner par contre qu'il était très bien et que notre hôte nous a même donné une carafe de Porto fait maison par un de ses amis! À ma grande surprise, ça goûtait le porto assez normal de gamme régulière. Comme quoi pas besoin d'être très équipé pour faire quelque chose de décent! D'ailleurs le Porto n'est pas produit à Porto en soit, mais bien dans la Vallée du Douro généralement, puis il est emmené à Vila Nova de Gaia, juste de l'autre côté de la rivière du Douro, en face de Porto, pour être conservé. Mais plus de détails sur toute l'histoire du Porto dans un prochain billet!

En soirée on fait quelques recherches avant d'aller s'aventurer dans la ville. Pour le souper, on réussit à obtenir la dernière table dans un tout petit restaurant portugais qui est situé dans une petite pente de ce qui serait l'équivalent du Vieux-Port de Montréal, mais à Porto. Nous étions donc assis côte à côte avec vue sur l'eau et Vila Nova de Gaia de l'autre côté, c'était très très beau! Le repas consistait en différents tapas, et nous avons commandé une salade tomate et bocconccini, des pâtes à la pieuvre, du riz avec des crevettes entières et toutes équipées - Eric a d'ailleurs tenté d'en arrangé une, qui lui a explosé entre les mains hihi! j'ai dû m'occuper des autres...- et pour terminer,  le repas spécialité de la maison qui était un saucisson découpé en petits morceaux et cuit dans de l'ail, du porto et du miel. WOW!!! C'était décadent! Finalement, Porto c'est vraiment pas si pire haha!

Ensuite nous nous sommes rendus dans un quartier un peu au Nord de notre appartement que Eric avait trouvé en cherchant en ligne. En fait, il s'agit du quartier étudiant, juste à côté de l'Université. On a enfin trouvé les endroits intéressants de Porto! Il y avait plein de bars tous plus intéressants les uns que les autres et nous avons opté pour un bar spécialisé en gin. En fait, les portugais boivent beaucoup de gin et c'est surprenant à quel point la liste des cocktails dans les bars incluait du gin! Dans le bar que nous avons choisit, tu choisis en fait le gin que tu veux (il y en a une quantité industrielle!) et ils te font le cocktail qui correspond le mieux au gin de ton choix, donc avec les herbes, fruits ou autres qui s'agencent le mieux avec le goût particulier du gin choisit. Ils le servent dans un géant verre en globe qui passe d'abord par une genre de machine qui lance un jet de fumée/ de froid dedans! Bref, belle trouvailles, et nous étions maintenant d'avis que nous n'avons pas assez de journées à Porto pour essayer tous les endroits que nous voulions!!! Il y avait notamment un bar dans une librairie, bref, il y en avait pour tous les goûts! À demain!!!

mardi 4 juillet 2017

25 mai 2017

On s'est réveillés dans notre vignoble Quinta de la Rosa et puis nous sommes allés à l'accueil pour profiter d'un déjeuner gratuit sur le bord de la rivière du Douro. Jusqu'à présent, c'est un de nos meilleurs déjeuners avec un buffet de fromages, de viandes froides, de pâtisseries et autres. Ils ont même une machine qui fait des cafés lattés alors je tente le coup et.... yuck le café est tout aussi mauvais que les précédents que nous avons essayés durant le voyage. D'ailleurs nous avons très peu croisé de Starbucks au Portugal maintenant que jy pense, peut-être un seul ou deux! C'est quand même assez rare. Même chose pour les McDonalds, qui sont beaucoup moins présents. Par contre dans les fromages, ils ont beaucoup de fromage de chèvre façon cheddar... au Québec nos fromages de chèvres sont souvent très mous ou à tout le moins facile à repérer. Là-bas, ils sont vraiment dissimulés et quand tu penses manger un morceau de cheddar et croques dans un morceau de fromage de chèvre.... Yikes!!!! J'en ai eu les papilles gustatives qui ont frissonné tellement c'était mauvais (encore plus au déjeuner!).

Ensuite on décide d'aller se promener sur le terrain du vignoble. Disons que c'était très mal identifié bien que le gars de l'accueil nous ai dit qu'à tout moment on voyait le point de repère derrière et le point de repère devant... Enfin on s'est quand même débrouillés et on a réussit à faire une partie du vignobles en passant par la Vale do Inferno - le nom parle de lui-même! Encore une fois, paysages à couper le souffle dont je ne me lasse absolument pas. Au retour on reprend le chemin de la route pour aller visiter plusieurs "Quintas" - des vignobles en fait, qui sont des "estates" / propriétés. On en visite plusieurs, dont Quinta do Bomfim, Quinta do Tedo, et quelques autres dont le nom m'échappe. On a surtout acheté de l'huile d'olive pendant ces visites malgré les nombreux portos à disposition. En fait on a apprit que la plupart des Quintas font non seulement du vin et du porto, mais aussi de l'huile d'olive! Dans les vignobles, on peut voir les vignes pour le vin plus en hauteur, et les oliviers qui sont plus bas près de l'eau. Une fille a mentionné notamment que cela permet de protéger les oliviers des fortes pluies qui tombent de façon assez régulière sur la vallée.

On a ensuite fait un petit arrêt picnic à Quinta do Pôpa. Donc tout en haut du vignoble où il fût très ardu de monter et où on est arrivés face à face avec une voiture qui descendait. Je m'explique : là-bas pour monter au sommet de la montagne, c'est une petite route à sens unique (dans sa largeur mais réellement à double sens dans son utilité) à flanc de montagne et en lacet. Disons que déjà monter avec notre voiture patate c'était un défi en soit, arriver face à face avec une voiture en sens inverse c'était... un peu inquiétant! Heureusement les autres avaient l'air de plus savoir comment faire alors ils ont reculés afin que l'on puisse passer... Ouff!! Une fois au sommet, Eric était un peu blanc, je crois qu'il n'est pas habitué à ce genre de conduite hihi! On peut difficilement le blâmer. Il a mentionné à la fille qui nous a accueilli que c'était rushant conduire jusque là, et elle semblait surprise et ne comprenait pas pourquoi on disait cela!!! Disons que notre bouteille de vin au sommet avec vue sur le Douro était très bien méritée et on en a profiter pour manger du pain avec de l'huile d'olive, du fromage et des charcuteries (encore!). Et heureusement, la descente s'est beaucoup mieux passée que la montée! Je dois aussi mentionner que c'était notre deuxième montée de la sorte et qu'Eric avait vu une Quintas qui semblait intéressante à visiter, alors on s'est engagé dans son chemin pour se rendre compte que c'était vraiment une mission suicide que de se rendre là! Je ne sais pas comment font les gens qui y habitent, mais je suis rarement nerveuse en voiture et disons que là je tenais fermement mon siège en m'efforçant de ne rien dire pour laisser Eric se concentrer!!

Après autant d'émotions, on décide de se rendre à notre autre hôtel qui se trouve un peu plus loin dans la Vallée du Douro et qui nous promet d'être douillet à souhait. La route est très belle, mais encore une fois on zigzag dans les montagnes et en plus la limite est 90, alors qu'elle devrait probablement être de 30! À plusieurs reprises mon coeur sautait un battement disons!!! Une fois arrivés à notre hôtel qui se trouve directement dans un tournant du Douro, on se stationne et on nous donne les clés de notre chambre. On a juste une idée en tête, aller se reposer sur le bord de la piscine infinity sur le toit! Pas si tôt par contre, parce que la clé qu'ils nous ont donnés ne permet pas d'ouvrir la chambre... Il faut dire que c'est une carte magnétique que l'on est sensés coller contre la porte qui devrait normalement se débarrer. On ignore si nous sommes incompétents ou pas puisque un valet était venu porter nos valises avant nous alors que l'on s'enregistrait donc forcément il y a moyen d'ouvrir la porte! Retour à la réception, un peu gênés... Ils nous regardent comme si on était légèrement abrutis et nous accompagnent à notre chambre pour constater que et bien non, nos clés ne fonctionnent pas. Par contre, le "master key" fonctionne lui, c'est pour ça que le valet avait pu entrer. Ils font venir le technicien et toute la patante... Finalement il faudra remplacer un morceau de la serrure. Bon. On va sur le bord de la piscine en attendant en espérant que tout se fasse rapidement en bas! La piscine donne une vue extraordinaire sur le Douro! Malheureusement elle est congelée pour des raisons qui nous échappent.

Je ne me souviens plus vraiment du reste de l'après-midi, je crois que nous avons fait une sieste pour nous remettre des routes du Douro puis nous nous sommes rendus au restaurant de l'hôtel, car il n'y avait que très peu de restaurants autour et nous n'avions pas vraiment envie de reprendre la voiture de toute façon! Nous nous attendions à se faire arnaquer par des prix élevés et une nourriture moyenne comme on pourrait s'y attendre dans ce genre de place, mais finalement le repas était vraiment très très bon et le prix plus que raisonnable pour ce que c'était! J'ai pris un risotto avec une cuisse de canard et Eric a pris une pieuvre frite. Tout était délicieux et copieux!!! En dessert, on a essayé un Sabayon, une genre de mousse aux oeufs avec du porto au fond et un sorbet à l'orange et c'était vraiment surprenant et bon! Retour à la chambre, on a profité de notre balcon avec vue sur le Douro pour finir une bouteille de vin entamée et profiter du paysage avant une bonne nuit de sommeil bien mérité !!!

mardi 27 juin 2017

24 mai 2017

Après une petite promenade dans Lisbonne, on reprend la route pour se diriger vers la Vallée du Douro! En chemin, on arrête à Obidos parce que le boss d'Eric lui avait chaudement recommandé, mais finalement il n'y a pas grand chose là-bas. C'est comme quelques rues à l'intérieur de fortifications de château, au sommet d'une petite colline. Ça fait très touristique comme endroit et encore une fois, le soleil nous plombe dessus et il n'y a aucune ombre! On mange dans un petit resto extérieur ultra touristique et puis on reprend rapidement la route. On traverse les montagnes et on arrive finalement dans le Douro... wow, mais quelle vue!!!!


Notre première nuit était réservée dans l'un des seuls vignobles qui offre également des services d'hébergement, Quinta de la Rosa. En arrivant là-bas, le réceptionniste nous offre un verre de rosé bien froid et on remarque tout de suite la vue exceptionnelle que nous avons, c'est simplement à couper le souffle! Il nous accompagne à notre chambre et nous explique que leurs produits de vins et de portos sont partout sur le site d'hébergement, genre au frigidaire de la piscine et dans notre chambre, et qu'ils comptent sur l'honnêteté des gens pour déclarer ce qu'on a consommé. On décide d'aller justement profiter un peu de la piscine qui est... glacée! Mais offre une vue imprenable. Le réceptionniste nous a également expliqué que la région du Douro se divise en trois, et que nous sommes dans celle du milieu. La première connaît beaucoup de pluie, la seconde un peu moins, et la troisième (vers l'Espagne), presque aucune. En 2015, il a fait 47 degrés pendant 3 jours consécutifs. Quand on était là, il faisait déjà très chaud pour nous mais notre hôte nous dit que pour lui c'est assez frais!!! Il y a un dicton au Douro qui va comme suit : 9 months of winter, 3 months of hell, tellement il fait chaud! Moi je m'imaginais qu'en montagne il ferait froid et j'avais amené un PONCHO EN LAINE et des jeans chaudes.... Je crois que c'était le moment le plus chaud du voyage, ha ha!


Ensuite on se change et on décide de descendre un peu plus vers le ''centre'' de la région pour souper. On a finalement trouvé un restaurant super chic et au début, le serveur nous demande si on veut de l'eau pétillante ou platte... On avait remarqué qu'au Portugal, les gens chargent pour l'eau alors on décline et on demande seulement la carte des vins (haha!). Le serveur semble confus et nous amène de l'eau alors on assume que celle-ci est gratuite.... non!!!! Un gros 6$ surprise à la fin du repas! Par contre, ce dernier était vraiment excellent. J'avais pris le poisson et Eric le steak, et ils sont venus avec un gros plat en fonte pour le servir directement dans son assiette avec des légumes. Au début il trouvait que c'était pas une grosse portion, mais une fois terminé ils sont repassés avec le chaudron pour en offrir encore. À ce moment là on avait échangés nos assiettes comme on fait souvent, donc j'ai eu le refill... Et ils en ont réoffert quand même à Eric!! C'était ma foi un très bon deal au final en terme de quantité ;)

23 mai 2017

Premier matin à Lisbonne! On quitte assez tôt la chambre pour aller déjeuner dans une boulangerie qui sert également les déjeuners. On se rend compte qu'au Portugal, les œufs tournés ne sont pas cuits dans le beurre comme nous, mais plutôt dans l'huile d'olive, ce qui donne un petit goût bizarre quand on est habitués au beurre! On se dirige vers une grande rue touristique où on voit l'une des plus populaires pâtisseries de Pasteis de Nata, un genre de petite tartelette à la costarde. Il est environ 10h du matin et on décide de commander le duo pasteis de nata qui vient avec un petit verre de porto... on prend donc un rouge et un blanc ''to go''! On s'arrête plus loin au détour d'un parc pour goûter à cet dessert typiquement portugais et boire notre porto en pleine rue.


Ensuite en route vers le quartier Alfama, qui est un peu comme le Vieux-Montréal de Lisbonne. Des rues un peu toutes croches qui ressemblent plus à des ruelles que d'autres, des vieilles maisons, bref un peu ce qu'on voit partout en Europe. On entreprend de monter les rues graduellement vers le sommet de Lisbonne où se trouve un château dans un grand parc que l'on peut visiter. Le soleil est plombant et on meurt de chaleur! À l'intérieur du château, on se fait amis avec un paon qui vit là et on prend des selfies avec lui. La vue sur la ville et l'océan est superbe d'en haut et c'est probablement le plus haut point de la ville.


Vers 13h, on est vraiment affectés par la chaleur et on entreprend de trouver un petit restaurant que j'avais vu en ligne et qui nous avait aussi été recommandé par les gens de la Haye rencontrés la veille ; le Audrey's cafe. On s'installe sur la terrasse, sous les arbres avec les fleurs autours, et on commande une limonade maison franchement méritée et une salade caprese avec un ceviche de saumon. Tellement frais et savoureux et parfait pour la température qu'il fait! En quittant le restaurant, on redescend jusqu'au bas de la ville et on longe l'océan pour retourner vers le ''centre-ville'' tranquillement. Il y a une pseudo-plage et des gens qui se font un peu tremper les jambes, mais après avoir tenté le coup on ne peut pas dire que c'est ce qu'il y a de plus propre comme eau. Plus loin, il y a un gars qui a improvisé une carrière d'empilage de roches dans des angles bizarres et qui espère que des gens le paient pour son art.


Prochain arrêt : le Lisbon Winery! C'est un bar à vin situé littéralement dans une petite ruelle. La fraîcheur de l'air climatisé est inespérée et on s'installe sur des coussins pour déguster du vin et manger des charcuteries. Je choisis un Vino Verde rosé qui est vraiment excellent et Eric y va pour du rouge qui est apparemment merveilleux aussi! En sortant on va tout près où se trouve une autre très connue boutique de pasteis de nata et on s'en procure quelques unes pour accompagner le porto qu'on a à notre chambre,... petit snack d'après-midi!


J'ai l'impression que je ne parle que de bouffe, mais en réalité on a énormément mangé et bu durant ce voyage, c'est probablement dans les choses que le Portugal a de mieux à offrir!!!! Donc pour le souper,.. on s'est dirigés à un steak house où c'était vraiment peu cher. On s'est partagé un géant steak avec des frites et des légumes avant de reprendre la route vers un second bar ''caché'' que Eric avait trouvé en ligne. Il s'agit d'un bar qui a été improvisé au sommet d'un immeuble qui sert de stationnement. Donc au dernier étage, au détour du stationnement, on voit soudainement une porte avec plein de tables. Le style est un peu éclectique et rappelle le premier restaurant où on avait mangé à Lagos. Il y a une quantité industrielle de gens, mais au moins on se trouve un petit coin pour nous et on en profite pour admirer le coucher du soleil sur la ville avec une vue imprenable du pont de Lisbonne! Wow !!! On était sensés y rester que pour un verre, mais finalement on a prolongé notre soirée et sommes restés là.


Quelques informations en rafales sans lien avec l'horaire de la journée, on a apprit que les portugais boivent une liqueur traditionnelle aux cerises extrêmement sucrée qui rappelle un peu le porto. Aussi, le Portugal est le plus grand producteur de liège au monde et aime vraiment son liège.... Ils font tout en liège! Les sacoches, les souliers, etc.

lundi 26 juin 2017

22 mai 2017

Pour notre deuxième journée dans l'Algarve, le soleil a décidé d'être des nôtre et on voit déjà la différence : la côte est beaucoup plus claire et l'eau, vraiment plus turquoise. On est très chanceux! On commence par se rendre au "centre-ville" pour déjeuner et on tombe sur une petite auberge jeunesse qui a aussi un bistro au rez-de-chaussée et toutes les tables font face à la petite rue donc on s'y installe. Malgré quelques erreurs dans la commande, on s'en sort pour 12 euros de repas et on retourne explorer! On prend la voiture pour se rendre à quelques minutes plus loin, ce qui serait techniquement la cinquième et dernière plage de celles dont j'ai parlé hier. Celle-ci est vraiment populaire et comprend de super longs escaliers qui descendent jusqu'à l'océan. Par contre, on réalise qu'une fois en bas, il n'y a absolument aucun endroit où on peut rester et admirer la vue - ce n'est que des gens qui paient pour embarquer en bateau. Étant donné ma passion pour cette activité, on reste quelques temps en bas, prenons quelques photos et retournons au sommet. La vue est vraiment belle!

On se dirige ensuite vers ce que l'on pensait était le point le plus au sud-ouest de l'Europe, Cabo de Sao Vicente. Finalement, il y en a un qui est un peu plus à l'Ouest, et un autre un peu plus au Sud, donc finalement on était juste au bout du continent. N'empêche que de savoir qu'on est à l'extrême pointe d'un continent entier, c'est très impressionnant. En plus, pour s'y rendre on a dû passer par Sagres, là où ils font une des seules bières au Portugal. En effet, les choix de bière sont assez limités et généralement, c'est Sagres, Super Bock et une troisième dont le nom m'échappe. Disons qu'ils ne sont pas forts sur les microbrasseries. D'ailleurs on en a fait une recherche assez exhaustive avec très peu de succès.

On quitte le sud du Portugal pour se rendre à Lisbonne. Déjà, c'est complètement l'envers du sud en arrivant là-bas et il y a des voitures PARTOUT et des gens partout et tout est tellement gros! Malgré l'aide du GPS, on cherche tout de même notre appartement pour notre séjour à Lisbonne et on capote un peu car il y a tellement de trafic, et en plus les rues sont extrêmement en pente et notre voiture (notre patate) n'est pas ravie de la chose. Notre appartement vient avec un stationnement et heureusement, mais en attendant de l'avoir trouvé on ne trouve même pas un endroit où laisser l'auto pour chercher l'hôtel! Finalement on va dans une petite rue que l'on estime être juste derrière notre hôtel et on laisse la voiture dans une zone pseudo légale pour se rendre à l'avant et trouver l'endroit. Finalement on le trouve rapidement, mais tout est barré, il n'y a pas de réception et aucune sonnerie générale, juste un pad avec des boutons pour entrer un code... Pas trop certains de ce qu'on est sensés faire, je décide de téléphoner au propriétaire pour voir ce qui se passe. Finalement les deux gars qui gèrent l'immeuble étaient dans leur bureau et ne savaient pas qu'on était là. Pas très pratique! Mais bon l'un deux amènera Eric au stationnement intérieur pour lui montrer où on peut se garer pour les deux prochains jours. Après ce zigonage dans les rues et dans le stationnement souterrain, disons que nous n'avions vraiment pas envie de ressortir la voiture et avons décidé d'entreprendre nos visites à pied!

Notre appartement par contre est magnifique et on ne pourrait avoir trouvé mieux! On a une belle cuisine avec un panier de fruit offert par les propriétaires, dont un est un type brésilien qui est venu vivre à Lisbonne (puisque la langue est la même, c'est facile pour eux d'immigrer). On a un grand salon dont les fenêtres donnent sur de très beaux immeubles qui ont de magnifiques petites tuiles, les "azulejos". On a vraiment une belle vue! En plus les fenêtres se ferment comme des gardes-robes, avec des portes en bois, donc c'est vraiment sombre le soir et c'est parfait. Malgré qu'on soit directement sur une rue très passante, on entend aucun son car l'immeuble est super bien isolé. Quant à la salle de bain, elle est gigantesque avec deux jets de douche différents, dont une qui tombe du plafond. On a aussi une télévision intégrée dans le miroir de la salle de bain!!!

Donc comme je disais plus tôt, la ville est faite comme à flan de montagne et donc tout est toujours à une extrémité d'une pente assez abrupte. Il y a même à côté de notre appartement un genre de petit tramway qui est fait pour seulement monter/descendre la côte, un peu comme un tramway ascenseur! À côté, on peut le faire avec les escaliers, mais il y en a à ne plus finir. C'est déjà la fin de la journée alors on sort pour aller à un restaurant qu'on a trouvé en ligne et qui est un incontournable, soit a cevicheria, un restaurant qui se spécialise dans les... ceviches, vous l'aurez deviné. Puisqu'on est si bien situés, le restaurant est à quelques mètres de notre appartement et on nous informe qu'il y en a pour environ 1h30 d'attente - c'est un tout petit restaurant de 24 places qui ne prend pas de réservation et il y a une foule à l'extérieur. N'empêche, on vient d'arriver alors on met nos noms sur la liste et on part explorer les environs. À noter, à Lisbonne ce soir là il faisait extrêmement froid! J'aurais pu être en jeans avec une veste de laine tellement c'était frisquet, mais j'avais plutôt opté pour une robe courte... Brrrr. Après avoir monté /descendu quelques rues, on décide de s'installer au parc au coin de la rue du restaurant où il y a un petit bar installé. Là-bas, les parcs ont de petits bars style cabines où on peut prendre une petite patisserie, un café ou une bière. On se partage donc un verre de bière à quelque chose comme 1 euros et quelques dans le parc en attendant qu'on puisse aller manger.

On retourne entre temps faire la file à l'extérieur du restaurant où on peut également prendre un verre. On y rencontre un couple dans la cinquantaine qui vient de La Haye, aux Pays-Bas. On en profite pour parler d'Amsterdam et de voyages puisqu'on y était il y a quelques mois! Finalement le temps passe vite et c'est maintenant notre tour! Le repas était absolument délicieux. Ils ont commencé avec un genre de pain de maïs avec des popcorns grillés et des petites sauces non identifiées. Puis on a commandé le ceviche de saumon et le ceviche de thon. Le premier était avec de la mousse de mangue servie sur le plat devant nous, et le second avait du coconut et de la gelée de lychee si je me souviens bien. C'était frais et vraiment délicieux, ça valait l'attente! En dessert, on avait un petit quelque chose au fruit de la passion dont le reste de la description m'échappe, mais wow!

Après le souper on a décidé de se rendre au bas de la ville pour aller prendre un verre dans un bar qui se veut de type "clandestin". Donc à la porte, il n'y a qu'une seule grosse grenouille rouge (d'où le nom du bar, the Red Frog) comme indicateur que le bar s'y trouve, et un bouton "Press for Cocktails". On presse et la porte ouvre et on peut descendre un escalier pour atterrir dans un bar avec une ambiance tamisée. La liste des cocktails est longue et audacieuse et Eric commandera un cocktail gigantesque pour dix euros qui comprenait une panoplie d'ingrédients et de la chartreuse si ma mémoire ne me fait pas trop défaut. Disons qu'après le cocktail, il était cocktail! Le mien avec beaucoup de carotte rapée super finement sur le dessus, c'était bizarre! Le sien avait un mini maïs teint en bleu.. Hmmm..

En quittant, on a dû prendre les interminables marches dont je parlais plus tôt pour retourner à notre hôtel, car le petit ascenseur-tramway était fermé. wow que c'était haut! Eric a essayé de me prendre sur son dos, sans grand succès... Haha!

jeudi 22 juin 2017

21 mai 2017

Après une nuit peu reposante, on se réveille à Faro, Portugal. À l'extérieur, c'est lumineux, un peu brumeux et froid. On voit enfin dans quel coin on est atterris la veille! On aurait pu difficilement trouver l'auberge de nous-même considérant que toutes les rues avoisinantes sont fermées à la circulation pour cause de construction...

Il y a de superbes arbres avec des fleurs mauves dedans partout, c'est vraiment beau! On a un déjeuner inclus sur la terrasse sur le toit de l'auberge donc en profite. Principalement des viandes froides, fromages, toasts et croissants. On apprendra que c'est pas mal ça que les portugais entendent lorsqu'il est question de déjeuner. Eric aura également sa première expérience de café horrible! Bref on ne s'attarde pas et on prend la direction de la route, car on a bien des choses de prévues!

Une fois dans la voiture, on réalise que tout ce temps-là, on avait un GPS fonctionnel et inclus à l'intérieur..... Donc ce qui veut dire que la veille, on aurait pu très facilement entrer l'adresse de l'hôtel (que j'avais) et simplement suivre les indications, plutôt que de rouler en rond comme des abrutis pendant trop longtemps!!!

Enfin bref, direction vers les plages de l'Algarve! Le ciel est un peu gris et c'est venteux, mais on est bien à l'extérieur et on se dirige vers la Praia de Marinha. Malgré l'absence de soleil, la vue est à couper le souffle et on se doute bien que ce serait encore plus beau si le ciel se dégageait car l'eau est sensée être turquoise! On reste un bout sur les différentes plages à se promener avant de reprendre la voiture pour aller à la plage d'à côté, Praia Benagil. De là, on est sensés pouvoir payer pour prendre un tour de bateau qui nous amène visiter des grottes auxquelles il n'y a pas d'accès terrestre. Apparemment que c'est magnifique! Malheureusement, l'océan est déchaîné ce jour-là et en arrivant à la plage, on constate bien qu'il n'y a aucune embarcation à l'eau et que ce ne sera pas possible, car les vagues sont trop fortes. On se contente donc de la vue à partir de la berge!

Direction Lagos, où se trouve notre prochain hôtel. Tout d'abord, on constate pour la première fois que la limite de vitesse sur les autoroutes est de 120 km/h, ce qui veut dire que les gens roulent fréquemment à 130-140 km/h. Disons que ça fait différent du tunnel ville-marie hein! Ensuite, il n'y a presque pas de lumières aux intersections au Portugal, ce n'est que des rond-points! C'est comme une très grosse Ile-des-soeurs, mais avec moins de chinois. Dans les petites rues, ce n'est pas rare qu'il n'y a juste pas de signalisation, et tu y vas comme tu le sens.

Arrivée à Lagos, on a un très bel appartement au sommet d'une petite colline qui surplombe la ville. En plus, on l'ignorait mais on se trouve juste à côté d'une entrée super discrète qui se rend directement à des escaliers menant à la première d'une série de cinq très belles plages! On décide dans un premier temps d'aller luncher dans la ville en bas et visiter un peu. On a tourné en rond pas mal pour finalement retourner au premier restaurant qu'on avait vu, le Garden. C'est un restaurant extérieur, comme le nom l'indique, dans un jardin. Chaque table est différente et la déco est vraiment éclectique. Il y a des sofa, des tables basses, des coin à table carrée, etc. Le menu est simple, mais bon. On prend le poisson du jour et la grillade du jour, qui est 9 euros et inclus une bière chacun. Fair enough! On sent déjà le barbecue et peu de temps après on reçoit de très belles assiettes de grillades et de poisson, notre premier vrai repas portugais du voyage!

Après le restaurant, on visite encore un peu et on décide d'aller faire l'épicerie pour avoir des snacks dans notre appartement puisqu'on a une cuisinette et un frigidaire. Je ne me souviens plus exactement, mais je pense que le bill était de 20 euros pour des charcuteries, du pain, du fromage, des chips, de l'eau, des verres en plastique, de la bière, une bouteille de vin (à 10 euros). D'ailleurs c'était un gros pain maison, encore chaud, pour 0,60 euros!!! Incroyable quand même. Le fromage coûtait rien non plus, et les chips elles, étaient au proscuitto! Quant au vin, on s'était gâtés, car nombreuses étaient les bouteilles à 4 euros. Mention spéciale à la section poissonnerie de l'épicerie où on peut sentir la morue séchée à des kilomètres : heureusement pour nous, on apprend bien vite que "morue" au Portugal signifie morue séchée, et "morue fraîche" est ce que l'on désigne simplement comme étant de la morue ici. De retour à l'appartement, on a prit nos verres et notre bouteille et nous sommes allés visiter les fameuses plages à quelques minutes de distance de notre hôtel. Après avoir trouvé un petit coin de sable tranquille et discret, nous avons fait un wine picnic en admirant le paysage et l'eau à perte de vue. Et finalement, pour la première fois de la journée, un super beau soleil s'est pointé le nez!

Après ce wine picnic, nous avons décidé de prendre une marche sur le bord de l'eau dans la ville, pour se rendre jusqu'au restaurant indien de la place. C'était à peu près vide à notre arrivée, car il était environ 6h et ce ne sont que les touristes qui mangent si tôt... Les portugais eux, mangent vers 8-9h! Les onions baghis avaient une drôle de forme et étaient comme en bâtonnets... mais tout était délicieux! Habituellement c'est toujours Eric qui commande le vin car il s'y connaît vraiment plus, mais comme notre niveau de connaissance du vin portugais était similaire, j'ai eu l'honneur de choisir la bouteille pour le souper. J'ai donc choisi un vin rouge d'Alentejo (et le j n'est pas muet, ha!) à environ 13 euros si je me souviens bien et contre toute attente, c'était vraiment délicieux! À la fin du repas, le serveur nous a offert chacun un chuppa chupps avec beaucoup trop d'enthousiasme et aussi plein de petites graines indiennes. Comme si on avait déjà pas mangé et bu comme des cochons, on a terminé la soirée sur le toit de notre hôtel à boire notre bière et manger nos chips au proscuitto... La belle vie quoi!!!!


27 mai 2017

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